#229 The Following

Oui je suis folle. J’ai encore commencé une nouvelle série… Mais quand le pitch est bon, et que le casting est à la hauteur, je ne peux m’empêcher de me dire que je vais passer à côté d’un nouveau show. Pour une fois, on oublie les lycéennes fashion drama queen, on plonge avec le FBI dans une enquête sombre et machiavélique (et un peu gore). Now ladies and gentlemen, The Following.

Tout d’abord, le pitch. Qui que quoi dont où.

Kevin Bacon joue un agent du FBI nommé Ryan Hardy, en retraite forcée, qui doit reprendre du service une fois que Joe Carroll, le serial killer qu’il avait mis sous les verrous en 2004, s’échappe de sa prison une semaine avant sa mise à mort. Joe (alias James Purefoy), professeur d’université en littérature marié avec un enfant, est obsédé par Edgar Allan Poe. Il est responsable de la mort de 14 étudiantes dans des conditions atroces remplies de symboles, suivant plus ou moins les oeuvres de son écrivain fétiche. Seul Ryan Hardy avait réussi à voir clair en son jeu, et ainsi à mettre fin à la série de meurtres.

Je ne vous en dis pas plus, dès le premier épisode, il se passe tellement de choses que vous dévoiler plus des 5 premières minutes nuirait complètement à l’intrigue. Je vous préviens dès maintenant, il vaut mieux être concentré, on est pas devant Gossip Girl. Pas de pause pipi en plein milieu.

Alors est-ce que c’est bien ?

Les plus :

Casting au top, Kevin Bacon est pas mal, le serial killer parfait et sa femme sublime. Des têtes connues, mais pas trop, donc on plonge directement avec eux dans leur nouveau rôle. L’intrigue est passionnante, très originale et promet des rebondissements majeurs. Pour le moment l’histoire n’est pas du tout linéaire, je demande bien ce qu’il vont bien pouvoir trouver pour me retourner l’esprit… Sinon faut pas être cardiaque, sursauts garantis de manière inopinée ! Pour vous aider un peu plus à cerner ce nouveau show américain, je dirais que la série est un mélange entre Seven (le chef d’oeuvre avec Brad Pitt) et Homeland (série au suspens insoutenable).

Les moins :

Le héros est pour le moment un peu cliché. Le flic qui a jeté l’éponge, mais qui revient parce que c’est le seul à avoir un cerveau au FBI… c’est un peu déjà vu. Il a de terribles blessures, mais ca l’empêche pas de courir dans tous les sens et d’aller seul dans des entrepôts mal famés, sans même un cutter pour se protéger. Mouais. Sinon le gamin roux du serial Killer semble déjà pénible, je sens qu’il va vite m’ennuyer ce petit garnement. Voilà voilà… Bon ok, tout ça c’est vraiment pour chipoter.

Bilan :

Canon. Les deux premiers épisodes m’ont scotchée. J’en ai encore un autre en stock pour ce soir, j’ai trop hâte. La suite, la suite !!!!

Tchin tchin !

Victoire.