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#65 Dictature du tweet. et non du tweed.

Halloween approche, à l’heure où je vous parle, un orage monumental s’abat sur la capitale. Manque plus que les sorcières qui volent et les lutins farfelus. Bref.

La question existensielle du jour est : qui est sur twitter, et comment y survivre ? Cela fait 6 mois en gros que je teste ce nouveau réseau social de micro blogging : Twitter. C’est fichtrement intéressant et horriblement énervant. J’en perds mon bon sens, parfois je crois que je deviens folle, plus je tweet, moins j’ai de neurones.

Mon inscription sur twitter avait un but : ne pas mourir idiote. Pour commencer, fallait bien que je tweet avec des gens. Mes amis sont sur facebook, et personne n’a vraiment accroché à twitter. Alors j’ai ajouté des gens, au pif, question de m’ouvrir au monde. Français néanmoins, il est loin le temps des correspondantes allemandes qui m’ont occupées les soirs d’hiver au collège. Me voilà avec quelques followers, qui heureusement sont adeptes du : follow back et follow back sur demande. Ouf, j’ai moins l’air gogolle, maintenant que je suis suivie par 4 personnes.

Alors, je rentre dans le tas. « Salut toi ! », « hahahaha c’est trop drôle », « mignon ton instagram » (merde c’est quoi instagram?), « ton blog? waouhhh joli article ». Cela me fait doubler le nombre de followers, mais cela n’est pas très palpitant. On a connu plus profond comme discussion, mais reconnaissons quelque chose quand même : ca occupe le temps. Mais vite cherchons des gens à suivre qui l’occupe intelligemment. Tâche vachement plus ardue !

A force de cotoyer les bloggueuses, surtout mode d’ailleurs, j’ai ouvert mon propre blog. Vous êtes dessus, vu que vous lisez ces quelques lignes. Là de suite, je commence à créer un intérêt et à être suivie. Paf, ca augmente, quelques personnes aprécient votre style où les inepties que vous racontez, et ont envie de vous suivre. Voilà que je commence a comprendre les méandres de Twitter. On suit des gens pas parce qu’on est en quête d’amis, mais parce qu’ils ont des choses intéressantes à dire. Le problème c’est que l’on doit avoir beaucoup de follower pour être considéré comme intéressant  ! C’est donc un combat gigantesque, une sorte de world of warcraft de la popularité. Vindiou, dans quoi je me suis lancée. Mais comme c’est gratifiant de voir que l’on vous suit !

Mais qui vous suit ? Je crois que l’on peut dire : 30% composés de marques ou de Community managers (CM pour les intimes), 30% de bloggeurs/bloggeuses en tout genre, et 30% de people. Au max on a 5% de gens lambda, qui se sont inscrits mais n’ont pas twitté depuis 1912 car personne ne les suivait. Donc les bloggueuses suivent les bloggueuses, et les marques leurs concurrents ! J’exagère un peu, mais je ne suis pas loin de la vérité 😉

Mais il faut savoir que dans ce jeu des temps modernes, tes suiveurs sont sans pitié. Grosse journée de boulot = peu de tweets voire pas du tout = perte de followers. Semaine de vacances? Badaboom, le compteur redescend. Alors il faut parler, et parler, et encore parler, et surtout dire des choses interessantes, drôles serait un plus. et surtout, au grand surtout : être gentil. La fois où j’ai tweeté un truc du genre : « flûte alors, quel con ! »… j’avais perdu tous mes amis. 😉

Me voilà épuisée, rien que d’en parler.

J’ai vidé la bouteille, je file me coucher. Oups 3 followers en moins.

Victoire !

10 Commentaires

  1. Je me demande si tu as tout saisi à twitter.
    C est pas méchant loin de la.
    Sur twitter tu suis les personnes que tu aimes bien, de la blogosphère ou pas.
    Tu papotes, tu poses des questions, … Comme un Chat geant.
    Evidement faut pas être timide et te lancer dans les discussions sinon personne ne te verra tellement ça va vite.
    Au début j étais paumée mais maintenant les affinités sont créés donc forcément je m y plais.
    Si ça te plaît persistes.
    Moi par contre c est avec Facebook que j accroches

      • héhé tu as bien raison. j’accroche beaucoup (trop?) a twitter, mais les debuts furent compliqué, j’ai tres peu d’amis qui utilise le reseau social, longtemps je me suis sentie un peu seule. Puis en comprenant le fonctionnement, en osant papoter, interpeller, on rencontre des gens tres interessant, aujourd’hui j’adore cet outil. Par contre faut avouer que c’est quand meme tres ciblé comme public, beaucoup de gens dans la communication, les medias, peu de « gens lambda » 😉

  2. Et bin voilà, je vais te follower pour voir ce que tu racontes moi ! (héhé, la pression !)
    Sinon, je suis d’accord avec le commentaire de Lily. C’est mieux d’arriver sur Twitter en connaissant déjà quelque personnes qui twittent : ça aide à comprendre le fonctionnement, à y trouver un intérêt et du plaisir, et aussi à construire son réseau de followers. Si tout cela est réuni, ça peut vite virer à l’addiction ! (dit la fille en train de se sevrer pour revenir à un usage plus mesuré).
    Mais vraiment, moi, j’y trouve mon compte pour échanger en direct (plus rapidement que dans les commentaires des blogs par exemple) et se marrer. D’ailleurs, je le racontais là : http://mavieestpalpitante.over-blog.fr/article-le-sioux-twitte-a-mort-77912237.html
    A plus !

  3. Twitter or not Twitter, telle est la question.
    Je vais te dire, avant de devenir accro (oui, c’est moche), j’étais dans la phase « Moi sur Twitter? Jamais oh grand jamais, aucun intérêt! »… Et voilà le résultat!
    Sinon, il ne faut pas que ça devienne une course aux followers, genre qui qui qu’à la plus grosse, parce que ça n’a pas d’intérêt à mon avis. Et puis non au followback automatique! Combien de fois je perds des followers parce que je n’ai pas « rendu la pareille » dans les 24/48H!… Lassant! Il y a les listes pour suivre les gens et puis je pars régulièrement à la découverte de nouveautés alors bon.
    Persévère et tu verras, tu feras de jolies rencontres virtuelles ET IRL! ;)))

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